Comment se préparer avant un portrait photo : conseils pratiques et artistiques

Réaliser un portrait photo, une rencontre avant tout

Un portrait photo, ce n’est pas seulement une image figée. C’est une rencontre, un moment de complicité, un dialogue silencieux entre vous et l’objectif.
C’est aussi un jeu subtil entre votre personnalité, votre regard et celui du photographe. Quand la confiance s’installe, la magie opère… et c’est à ce moment-là que naissent les images les plus authentiques.

Choisissez une tenue qui vous raconte

Votre tenue est la première expression de votre personnalité. Elle peut être :

• Élégante, pour souligner une image professionnelle ou intemporelle.

• Décalée, si vous voulez surprendre et montrer votre côté créatif.

• Exubérante, pour assumer un style audacieux et unique.

L’essentiel, c’est qu’elle vous ressemble.

Et si vous souhaitez sortir du cadre, pourquoi ne pas oser un détail insolite ?
Un chapeau original, une couleur vive, une paire de lunettes rétro, un accessoire décalé… Ces petits grains de folie apportent du caractère à votre portrait et attirent naturellement l’œil. L’objectif adore les partis pris assumés.

Le photographe pour vous guider

Vous n’avez pas l’habitude de poser ? Pas de panique : c’est justement le rôle du photographe de vous accompagner.

• Avant la séance, un échange personnalisé permet de définir vos attentes et vos envies.

• Pendant le shooting, je vous guide avec douceur, en vous proposant des idées de poses, en ajustant la lumière et en vous aidant à vous détendre en musique.

Un portrait réussi naît souvent d’une ambiance conviviale et de la confiance réciproque.

Laissez place au jeu et à l’improvisation

Un portrait, ce n’est pas une pose figée. C’est un moment vivant. Il y aura des instants sérieux, mais aussi des rires, des postures inattendues.

Osez :

• Bouger, jouer avec l’espace, marcher, tourner, danser…

• Proposer, avec vos idées, vos envies, vos gestes spontanés.

• Surprendre, en laissant émerger des émotions naturelles, même celles auxquelles vous ne vous attendiez pas.

C’est souvent dans ces moments imprévus que naissent les images les plus fortes.

Un portrait qui vous ressemble

Un portrait photo, c’est bien plus qu’une belle image. C’est une trace, une façon de vous raconter avec sincérité et style. Que ce soit pour un usage professionnel, artistique ou personnel, chaque séance est une expérience unique, sur mesure, construite à partir de votre personnalité.

Mon objectif : vous offrir un portrait qui ne ressemble à personne d’autre… sauf à vous.

Un projet corporate pour Kéolis

Cette photographie fait partie d’une série de prises de vues réalisées pour le Service Création et Communication de Kéolis, acteur incontournable du transport et de la multi-modalité dans la Métropole Bordelaise.
L’objectif principal de cette série était de mettre en valeur l’engagement de la Métropole et de Kéolis pour des mobilités plus durables, tout en illustrant une ville vivante, dynamique et accessible à tous.

Travailler pour une entreprise de transport urbain, c’est un défi spécifique : il ne s’agit pas seulement de montrer des infrastructures ou des véhicules, mais de raconter une histoire, de transmettre un message clair et positif à travers l’image. La photographie devient alors un outil stratégique de communication, capable de valoriser la marque, ses services et ses initiatives citoyennes.

Une composition pensée pour l’impact

Pour cette image, j’ai choisi une légère contre-plongée, un angle qui valorise l’action du vélo et accentue la perception de dynamisme.

• L’effet de la contre-plongée : ce choix de cadrage permet de donner de la puissance au sujet, tout en créant une interaction visuelle entre le cycliste et l’environnement urbain.

• La ville en arrière-plan : Bordeaux n’est pas seulement un décor, elle devient un acteur à part entière. Les lignes des bâtiments, la lumière naturelle et l’espace public contribuent à raconter une ville où les mobilités douces sont encouragées.

• L’ambiance lumineuse : la lumière douce et naturelle accentue les couleurs, rend la scène plus vivante et contribue à un rendu positif et engageant.

Les figurants : l’importance de la spontanéité

Pour transmettre un message authentique, il est important de choisir des figurants capables d’incarner l’attitude souhaitée. Kéolis m’a confié le recrutement des figurants.

• Les participants reflètent l’expérience utilisateur idéale : une ville agréable, où se déplacer à vélo est simple et joyeux.

• La mise en scène reste naturelle, sans forcer la posture, afin de préserver une authenticité visuelle, primordiale pour un projet corporate crédible.

Cette spontanéité se traduit par des photographies dans lesquelles l’émotion et l’action coexistent. Le spectateur ne voit pas seulement un vélo ou un cycliste : il ressent l’énergie de la ville et l’engagement de Kéolis pour une mobilité respectueuse et conviviale.

Le rôle de la photographie corporate pour une entreprise de transport

La photographie corporate ne se limite pas à de simples portraits ou clichés de bâtiments. Dans le cas d’une entreprise comme Kéolis, elle permet de :

• Valoriser les services : montrer comment les usagers interagissent avec les modes de transport proposés.

• Communiquer l’engagement social et environnemental : illustrer les initiatives en faveur de la mobilité douce et responsable.

• Créer une identité visuelle cohérente : chaque image participe à la construction de l’image de marque, à la fois humaine et moderne.

• Raconter une histoire : les images deviennent un outil de storytelling visuel, que ce soit sur le site web, les réseaux sociaux, les brochures ou les rapports annuels.

Pour Kéolis, ces photographies permettent de renforcer la perception d’une entreprise moderne, engagée et proche des citoyens, tout en restant esthétiquement attractives.

Un travail technique précis

Photographier en milieu urbain demande une maîtrise technique particulière :

• Choix de la focale : pour capturer le sujet dans son environnement sans distorsion excessive.

• Maîtrise de la profondeur de champ : isoler le cycliste tout en laissant le décor lisible.

• Gestion de la lumière : équilibrer la lumière naturelle avec l’ambiance urbaine pour éviter les zones trop contrastées.

• Timing et mouvement : capter le geste au moment idéal, pour traduire la fluidité et le dynamisme du déplacement.

Chaque cliché est donc le fruit d’une combinaison entre technique, esthétique et storytelling.

Impact et diffusion

Une image corporate réussie ne s’arrête pas à la photographie elle-même. Elle doit être diffusée sur les bons supports, et intégrée dans une stratégie globale :

• Site internet et pages dédiées aux initiatives de mobilité durable.

• Réseaux sociaux pour créer de l’engagement et de l’interaction avec le public.

• Rapports annuels ou newsletters pour valoriser les actions concrètes auprès des partenaires et institutions.

• Supports print, comme les plaquettes de promotion des services urbains.

L’objectif est de faire vivre la photographie au-delà de l’image, et de transformer un simple cliché en outil de communication stratégique.

Conclusion : raconter la ville autrement

Avec ce projet pour Kéolis, l’enjeu était double : illustrer un service public tout en racontant une histoire humaine et visuelle.
Chaque photographie devient un vecteur de sens, un moyen de montrer qu’une ville moderne peut être accessible, agréable et durable, et qu’une entreprise de transport peut engager, inspirer et accompagner les citoyens au quotidien.

En photographie corporate, la clé est de capturer l’instant, l’émotion et le message, pour créer des images qui restent gravées dans la mémoire et qui soutiennent l’impact de la marque.

Si vous souhaitez valoriser votre entreprise, vos services ou vos projets urbains, n’hésitez pas à me contacter pour créer un reportage sur mesure, dynamique et engagé, adapté à tous vos supports de communication.

Un Paris qui n’existe plus tout à fait

En 2015, la Tour Eiffel se dressait encore dans un environnement totalement ouvert. Les visiteurs pouvaient déambuler librement au pied du monument, se placer entre ses piliers monumentaux, lever les yeux et admirer son architecture sans filtre.

Quelques années plus tard, tout a changé. Pour répondre aux enjeux de sécurité, la Ville de Paris a installé une enceinte de clôture en verre autour de la Tour Eiffel. Aujourd’hui, cet aménagement fait partie intégrante du site et a profondément modifié la manière dont on s’approche et dont on photographie le monument.

Cette photographie, réalisée avant ces transformations, a donc une double valeur : esthétique et historique. Elle capture un Paris qui n’existe plus exactement.

Le défi technique : photographier l’architecture monumentale

Photographier la Tour Eiffel n’a rien d’anodin. C’est l’un des monuments les plus photographiés au monde, et pourtant, réussir à lui donner une interprétation originale reste un défi.

1. Gérer l’échelle et les perspectives

Avec ses 330 mètres de hauteur, la Tour Eiffel génère naturellement de fortes déformations visuelles : si l’on incline trop l’objectif, les lignes se courbent, la verticalité se perd, et l’image ne rend plus justice à la puissance de l’édifice.
La recherche de l’angle parfait, permettant de capturer le monument dans son intégralité tout en limitant ces déformations, devient alors un exercice technique exigeant.

2. Composer avec la foule

La Tour Eiffel attire des millions de visiteurs chaque année. Réussir à intégrer ou à minimiser la foule fait partie de l’art du cadrage. Ici, les silhouettes humaines viennent donner l’échelle, tout en renforçant le contraste entre la monumentalité de la structure et la fragilité des hommes.

3. La lumière, alliée incontournable

La Tour Eiffel vit au rythme du ciel parisien. Sa structure métallique reflète les nuances de lumière, du gris nuageux aux flamboyances d’un coucher de soleil.
Dans cette photographie, la lumière douce accentue les détails du fer forgé et confère une atmosphère à la fois majestueuse et apaisante.

La symbolique : une figure protectrice

Mais une photographie ne se résume pas à une performance technique. Elle raconte, suggère, interpelle.

Dans ce cliché, la Tour Eiffel apparaît presque humaine. Ses quatre piliers, immenses et stables, forment une base protectrice, comme des bras ouverts accueillant les visiteurs.
À ses pieds, la foule semble minuscule, presque enfantine face à cette figure maternelle.

Cette lecture symbolique me touche particulièrement : la Tour Eiffel, au-delà d’être une prouesse d’ingénierie, se présente aussi comme une sentinelle bienveillante, un géant de fer veillant sur la capitale.

Une photographie comme trace de mémoire

L’installation de l’enceinte de verre a bouleversé l’expérience des visiteurs.

• Avant : liberté de mouvement, proximité immédiate avec les piliers, vues dégagées pour les photographes.

• Aujourd’hui : contrôle des accès, contraintes de cadrage, nécessité de composer avec la présence du verre dans le champ visuel.

Ce cliché de 2015 est donc aussi un visuel historique d’un Paris qui n’existe plus exactement pareil.
Il rappelle l’importance de la photographie non seulement comme art, mais aussi comme mémoire vivante des transformations urbaines.

Photographier le patrimoine avant sa transformation

Ce cliché pose une question essentielle : quel rôle la photographie joue-t-elle dans la conservation du patrimoine visuel ?

• Elle archive des perspectives disparues.

• Elle témoigne des évolutions architecturales et urbaines.

• Elle offre une comparaison entre hier et aujourd’hui.

De nombreux monuments dans le monde ont connu ce type de transformation :

• La Pyramide du Louvre, désormais sécurisée et encadrée par des dispositifs permanents.

• Le Capitole à Washington, où les mesures de sécurité ont profondément modifié les abords.

• Des sites historiques comme le Colisée à Rome ou la Sagrada Familia à Barcelone, où la foule impose un nouveau rapport à l’espace.

À chaque fois, la photographie devient un outil de mémoire collective.

Encadré technique : matériel et approche

Pour les passionnés de photographie, voici quelques éléments techniques concernant ce type de prise de vue :

• Objectif utilisé : une focale intermédiaire (35 à 50 mm) permet de limiter les déformations tout en conservant un cadrage large.

• Positionnement : se placer suffisamment en recul, parfois allongé au sol, pour accentuer la verticalité.

• Ouverture : un réglage autour de f/8 garantit une profondeur de champ suffisante pour garder le monument et la foule nets.

• Post-traitement : correction légère des perspectives en post-production pour accentuer la symétrie.

Ce travail technique, combiné à une recherche d’interprétation artistique, donne une image à la fois fidèle et poétique.

Conclusion : L’art de regarder autrement

La Tour Eiffel a été photographiée des millions de fois. Pourtant, chaque image peut raconter une histoire différente, à condition d’oser chercher un angle singulier.

À travers ce cliché, j’ai voulu dépasser l’icône touristique pour en proposer une lecture plus intime en tant que parisien pendant plus de 30 ans : celle d’un monument à la fois monumental et protecteur, imposant mais humain, symbole d’un Paris éternel et pourtant en constante évolution.

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